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Association Familiale
~ Greindl ~
~ Greindl ~
Histoire de l'implantation des Greindl en Belgique au XVIIIe siècle
1ère Génération établie en Belgique
Rappel : En 1750, la Belgique n'existe pas encore en tant que nation, elle fait encore partie des Pays-bas autrichiens soumis à l'autorité de l'empereur d'Autriche, François Ier et est gouvernée pour le compte de "l'impératrice" Marie-Thérèse d'Autriche par le duc Charles Alexandre de Lorraine qui est installé à Bruxelles.
Philippe Greindl le fondateur
Philippe GREINDL, né à Reittern, en Autriche, le 16 avril 1716 et décédé le 3 décembre 1791 au Cantersteen, paroisse de Sainte Gudule, où il demeurait.
Il était le fils de Johannes et de Maria Elisabeth LANG, entré au service de Charles-Alexandre de Lorraine en 1740 et arrivé à Bruxelles dans sa suite en 1744.
Ses parrains étaient Simon et Susanna Hâckle de Traunstein (C. p. 24).
Dans l'inventaire de l'héritage de sa mère en 1758, on trouve à son nom, la note :
« beyn Printz Carl » (N, fol 93).
Philippe Greindl a eu deux frères :
- Peter(Johannes Petrus), né le 16 juin 1714 à Dorfstadt (C, p. 18), il travaillait auprès de l'évêque de Olmütz Tchécoslovaquie) (N.fol 93).
- Sébastian, né le 8 janvier 1718 à Reittern (C. p.22) et, en 1758, vivait à Horn (province de l'Autriche inférieure) (N. fol 93)
Ascendants:
- Les parents de Philippe : Johannes Greindl (1676-1718) et Maria Elisabeth Lang (1685-1757?);
- Les grands-parents : Urban Greindl (1620?-1720) et Maria Schneeberger, originaire de Dornstadt.
Le registre indique d'Urban est mort en 1720 à cent ans d'où la conclusion qu'il est né vers 1620.
Il est enterré à Schönbach. Il avait acheté à sa mère Magdalena la ferme à Dornstadt; - Les arrières grands-parents : Andre Greindl (1662) et Magdalena.
Les archives d'état autrichiennes nous ont adressé en 1964 la communication suivante :
'La Direction des Archives d'Etat reconnaît avoir retrouvé diverses notices concernant Philippe GREINDL dans les différentes archives posthumes et concernant la Maison du Duc Charles-Alexandre de Lorraine'.
Ces papiers se trouvent parmi les papiers de la Correspondance belge (carton 38). Dans les listes du Palais
qui ont été publiées après le décès du Duc en 1780, Philippe GREINDL y est cité à plusieurs reprises
comme 'chef d'office'.
D'après ces documents, il avait à cette époque 64 ans et avait servi pendant 38 ans.
Il était en bonne santé et recevait un salaire de 840 florins valeurs brabançonnes et 511 florins pour ses dépenses personnelles et ses pourboires.
Par ailleurs dans les annales de la Société Royale d'archéologie de Bruxelles(Tome 62) on trouve la biographie suivante:
Le 7 août 1755 Philippe GREINDL qui venait d'être promu Chef de l'Office de la Cour, épousa sa logeuse Caroline Bauwens, mercière et marchande de toile.
Le Chef d'Office avait la responsabilité de la cave, des desserts et de la vaisselle.
Le 13 août 1755 il obtint la bourgeoisie de Bruxelles et commença à développer également une activité de marchand en toile, chocolat, thé et vin.
On le voit ainsi intervenir à diverses reprises dans des fournitures de marchandises à la Cour. C'est ainsi notamment que dans le fonds de la Secrétairerie d'Etat et de guerre et dans ceux du Conseil des Finances et de La Maison de Charles-Alexandre de Lorraine aux AG du Royaume à Bruxelles, on trouve plusieurs comptes et quittances du Chef d'Office et de son épouse relatifs à des livraisons de toile pour le théâtre de la Cour en 1769 et 1770 ainsi que de draps de lit, de serviettes, de bonnets de nuit, de chocolat, de thé, de vin et d'objets divers pour les services de la vénerie de S.A.R..
D'autre part le journal secret du prince relate maints paiements faits pour des fournitures de toile et autres marchandises à la Cour.
En 1769 les époux habitaient sur 'le Cantersteen'.
Le 24 août 1772 les époux firent baptiser à Sainte Gudule une fille, Caroline, Alexandrine, Thérèse qui fut tenue sur les fonts baptismaux par Nicolas Köröskeny au nom de la Baronne de Sart, née Cobenzl. Le choix de ces parrain et marraine indique que Philippe bénéficiait non seulement de la protection du gouverneur général mais aussi de celle du ministre plénipotentiaire, auquel il fournissait des marchandises relevant de son commerce.
En 1778 ses filles, Marie Françoise et Marie Philippine Charlotte, se virent attribuer chacune une pension annuelle de 75 florins sur l'abbaye de Salzinnes.
En vertu du testament de Charles-Alexandre de Lorraine, le Chef d'Office se vit accorder un legs de 1000 florins. En 1780 peu après le décès du prince, il dressa un inventaire des liqueurs, thé, chocolat et des différents objets et marchandises dépendant de l'Office de la Cour, lesquels furent vendus publiquement le 20 novembre 1780.
Le 30 octobre 1780, sur proposition du Comité de la mortuaire du gouverneur général, le prince de Starhemberg agrée que l'on cède à Philippe, au prix coûtant, quinze corbeilles avec leurs miroirs, à l'usage de desserts.
On connaît le goût de Charles-Alexandre de Lorraine pour l'art de la table. Il veillait fréquemment lui-même à la décoration des repas. On sait déjà qu'à la Cour de Bruxelles, pour préparer les desserts et orner les dormants, il y avait un 'office du fruit'. 'L'art de l'office' avait été consigné dans 'Le Cannaméliste Français' dont l'auteur était Gilliers, chef d'Office du Roi Stanislas à Nancy.
Après son décès, le 20 janvier 1792, sa veuve adressa une requête à Joseph II afin d'obtenir le paiement de six semaines de pension, qui restait dû à son mari. Cette supplique révèle que Philippe fut attaché à la Cour pendant près de quarante ans.
Philippe épousa le 7 août 1755 Caroline BAUWENS, née à Wavre le 7 septembre 1727, fille de Philippe Amand BAUWENS, médecin, receveur du Seigneur de Wavre le Duc de Looz Corswarem et bailli du chapitre de Cambrai à Wavre et de Marguerite Le Clercq. Elle mourut à Bruxelles le 15 septembre 1811 à l'âge de 84 ans.
Femme d'affaires avisée, son influence sur l'éducation et le comportement des siens semble avoir été déterminante. La protection que le prince accorda à son Chef d'Office, conjuguée à l'impulsion que Caroline sut donner au négoce familial rejaillirent sur leurs enfants.
En effet ceux-ci purent aspirer à une réussite sociale qui viendra couronner les efforts tenaces de leurs parents.
Archives et photos relatives à Philippe :
2ème Génération :
Les neuf enfants de Philippe et de Caroline Greindl:
1. Marie-Françoise Greindl
Marie-Françoise GREINDL, baptisée à Ste-Gudule le 19 avril 1756, mourut à Noville-les-Bois en 1848.
Elle épousa en premières noces( le 4 janvier 1786 mariage civil) le 9 janvier 1786 en l'église Sainte Gudule, Barthélémy-Gérard HANNOSSET, seigneur de Brouck, natif de Liège et avocat au Conseil Souverain de Brabant, et en secondes noces François-Philippe MONNOYER, docteur en médecine, avec qui elle eût deux filles Charlotte (qui épousât un Wasseige) et Marie Catherine qui épousât un Doucet
2. Joseph François Greindl
Joseph-François GREINDL, baptisé le 17 avril 1757 et décédé le 9 juillet 1758.
3. Marie Greindl
Marie Philippine Caroline GREINDL, baptisée le 4 mars 1759, et décédée célibataire le 10 janvier 1849 a Bruxelles. Elle demeurait 17, Place Ste-Gudule.
Archives et photos relatives à Marie :
4. Marie-Anne Henriette Greindl
Henriette et Marianne GREINDL, baptisées le 2 février 1761 et mortes au berceau.
5. Anne-Marie Greindl
Anne-Marie GREINDL, baptisée le 23 septembre 1763, avec son jumeau Jean Joseph et décédée le 25 septembre 1764.
6. Joseph Greindl
Jean Joseph GREINDL, né à Bruxelles le 3 septembre 1763, baptisé à Ste-Gudule le 23 septembre 1763, décédé à Bruxelles le 1er janvier 1834.
Lors de la Révolution brabançonne en 1789, Joseph GREINDL fut Sergent des agrégés au Grand Serment de Bruxelles, garde d'officiers oeuvrant pour maintenir l'ordre. Il était Licencié en Droit, avocat au Conseil Souverain de Brabant.
Il fut Lieutenant-amman de Bruxelles en 1794 dans le dernier magistrat de la ville avant l'occupation française. Les autres membres de ce dernier magistrat étaient : Amman : de SWEERTE, avocat; bourgmestre; VAN der STEGEN de PUTTE, avocat; échevins : VAN GRAEVE, VAN LANGENDONCK, LEBOUTON, VERLOOG, WYNS, TORF, BARTHELEMY, tous avocats; PLOWITS et PUTTEMANS, négociants et CAELS, médecin.
Joseph GREINDL fut, sous Napoléon, avocat général près la Cour d'Appel de Bruxelles, puis Procureur Impérial.
En 1816, il est juge au Tribunal de Première Instance de l'arrondissement de Bruxelles et de 1825 à 1830, conseiller à la Cour supérieure de Justice.
Il fut fait chevalier de l'Ordre du Lion de Belgique, ordre créé au royaume des Pays-Bas.
Le 18 juillet 1793, il épousa à Bruxelles en l'église St-Jacques sur Coudenberg, Marie-Thérèse van BELLINGHEN de FRESIN, née à Bruxelles et y baptisée le 6 août 1762 en l'église du Finistère, fille de Joseph-Marie, natif de Hal et de Cornélie-Pétronille PLETINCKX.
Les van BELLINGHEN, originaires du village de Bellingen dans le Payottenland, sont connus depuis le Moyen Age dans cette région.
Joseph GREINDL habitait à Bruxelles, Place Ste-Gudule, une maison qu'il avait vraisemblablement héritée de son père. Lui et sa femme, décédée le 12 octobre 1828, sont inhumés au cimetière de Saint-Josse-ten-Noode.
Le portrait de Joseph GREINDL aurait été fait par Louis DAVID, grand ami de son frère Henri-Claude.
A cette époque, les GREINDL possédaient quelques parcelles de terrain situées à Bruxelles et dans les environs immédiats, entre autres à Ixelles, Etterbeek, Schaerbeek ?
Archives et photos relatives à Joseph :
7. Marie-Anne Greindl
Marie-Anne Françoise GREINDL, baptisée le 10 septembre 1765 et décédée célibataire en 1835.
Elle demeurait 17, Place Ste-Gudule.
8. Henri Greindl
Henri Claude GREINDL, est né à Bruxelles le 3 mai 1768 et y est décédé le 1er février 1831.
Au moment de la reconstitution de la Société Littéraire de Bruxelles en 1800, on cite comme en faisant partie : les avocats GREINDL, MOSSELMAN, BEYENS, DOTRANGE, les fonctionnaires ROUPPE et DE BROUCKERE, les barons de BRANDIARZUN, de PEUTHY, d'OVERSCHIE, de LENS, de MEER, d'ARBERG,
d'ANETHAN, de CRUMPIEUX, de THYSEBAERT. le Comte van der NOOT, le Baron BAYLE, premier Président de la Cour d'Appel, les Comtes de BERGEYCK, de LICHTERVELDE et CORNET de GREZ, le vicomte VILAIN XIIII, le Prince de GAVRE, le Duc d'URSEL et le banquier SIRONVAL. Par Arrêté royal du 23
juillet 1817, Henri-Claude GREINDL est nommé membre de l'Administration des Hospices.
Premier échevin de Bruxelles de 1818 à 1830, il eut une administration sage et éclairée et déploya beaucoup de zèle et de surveillance dans l'exercice de sa charge publique.
Il contribua notamment à faire réaliser le nouveau théâtre d'opéra de la Monnaie qui fut inauguré le 26 mai 1819. Son nom est cité avec éloge par Louis HYMANS dans son livre 'Bruxelles à travers les âges'. Il était également membre des Etats provinciaux du Brabant méridional.
II était très lié avec le peintre Louis DAVID qui fit plusieurs fois son portrait.
L'architecte PARTOES qui construisit le Grand Hospice, rue du Canal, dessina un projet de façade pour la maison d'Henri-Claude.
Il épousa en premières noces à Bruxelles le 27 juin 1805 Hélène, Pauline CHARLIER, née à Bruxelles le 3 juin 1768, et en secondes noces, le 20 août 1812, Albertine, Thérèse, Joseph FOURNEAUX, née à Bruxelles le 7 août 1788.
Du second lit, il eut deux filles; Juliette-Victorine, né à Bruxelles le 7juillet 1813 et Adélaïde-Charlotte, né à Bruxelles le 21 décembre 1819 et décédée à Ixelles le 5 mai 1865, laquelle épousa Paul LE BOULENGE, Major d'Infanterie et en secondes noces, Charles ADNET, veuf de Barbe LORIO.
Archives et photos relatives à Henri :
9. Caroline Greindl
Caroline Alexandrine Thérèse GREINDL, née le 24 août et baptisée à Ste-Gudule le 29 août 1772 et décédée le 1er septembre 1772. Elle eut pour parrain le Duc Charles de Lorraine et pour maraine l'Illustrissime Dame la Baronne du SART de BOULEZ, née Comtesse de COBENZL.
3ème Génération :
Les sept enfants de Joseph GREINDL et de Marie-Thérèse van BELLINGHEN de FRESIN :
0. Louis-Emmanuel Greindl
Louis-Emmanuel Greindl, né à Bruxelles le 3 octobre 1793 et baptisé à l'église du Finistère. Date du décès inconnue.
Louis-Emmanuel est le deuxième enfant de Marie-Thérèse, né 3 mois après son mariage avec Joseph.
Avant lui, Marie-Thérèse a eu un premier enfant, Jean-Joseph, né le 11 décembre 1791 et baptisé à l'église de St Jacques sur Caudenberg que Joseph Greindl a reconnu dès son mariage (voir photo des registres paroissiaux)
1. Pauline Greindl
Pauline Caroline GREINDL, née à Bruxelles le 12 avril 1795, baptisée à Notre Dame du Finistère et décédée le 8 juin 1798 à 3 ans.
2. Charles Greindl
Frédéric Charles GREINDL, né le 31 août 1796 et baptisé à N-D de la Chapelle le 4 septembre 1796 est décédé célibataire à Paris le 12 juillet 1852.
Il est enterré à Evere dans le caveau de famille.
Il a laisse une note autobiographique résumée ci-après :
«Après de bonnes études au lycée de Bruxelles, je fus admis en 1812 à suivre les cours de la faculté de Droit. Ayant réussi les épreuves requises, je fus reçu avocat à la Cour de Bruxelles en octobre 1815.
En 1830, au mois d'octobre, on m'offrit la place d'avocat au département des Finances; j'acceptai. J'eus alors à rédiger pour le gouvernement plusieurs mémoires sur les questions que soulevaient les événements de l'époque, relativement au Domaine de l'Etat, aux obligations et aux droits du Trésor public.
En 1836 et en 1840, je fus proposé pour les fonctions de Conseiller à la Cour de Bruxelles. Le traité de séparation entre la Belgique et la Hollande ayant été conclu en avril 1839, je fus nommé en mai suivant membre de la Commission d'Etat qui était chargée de présenter ses vues à l'exécution des dispositions financières du traité de paix.
Par Arrêté royal du 23 juin 1839 je fus nommé Secrétaire général ad intérim du Ministère des Finances et le 18 mars 1841, cette nomination fut définitive. En cette qualité, je pris une grande part aux négociations qui ont amené les conventions financières du 5 novembre 1842 eu du 19 juillet 1843
avec les Pays-Bas.
L'état de ma santé m'obligea à quitter mon poste de Secrétaire général aux Finances en 1845.
Le 4 décembre 1845, je fus nommé Directeur du Trésor dans la province de Hainaut.»
Par testament olographe du 1er mars 1851, déposé chez le notaire DEUDON à Bruxelles, il a laissé la totalité de ses biens aux quatre enfants de son frère Léonard, sous la réserve de certains legs : 30.000 F à sa soeur Clarisse JACQUET de PERRIGNY, 2.000 F à chacun de ses deux domestiques, 10.000 F aux pauvres de Bruxelles, 3.000 F à son ancien secrétaire bibliothécaire du ministère des Finances, 3.000 F à M. Gustave DODELE, son parent, qu'il instituait son exécuteur testamentaire.
Dans ce testament, Frédéric-Charles stipulait qu'à l'issue du service funèbre de première classe qui serait célébré pour lui, il serait fait aux pauvres une distribution de 1.000 pains de la valeur d'un demi franc et que, sur sa tombe, il serait placé une pierre avec cette inscription :
« Ci-gît Frédéric-Charles GREINDL, Jurisconsulte, Secrétaire Général des Finances, Commissaire du Roi, Chevalier de l'Ordre de Léopold, décédé à Bruxelles (sic) le ... à l'âge de ...
Il a servi son pays avec zèle et probité, qu'il repose en paix jusqu'à la vie éternelle ».
II laissait une maison 27, place Ste-Gudule et des parcelles de terre un peu partout aux environs de Bruxelles.
Archives et photos relatives à Charles :
3. Léonard Greindl
Léonard Jean Charles GREINDL, naquit à Bruxelles le 22 Thermidor 9 août 1798 et y mourut le 24 février 1875.
Il repose aux côtés de son épouse dans l'allée centrale du cimetière de Watermael Boitsfort.
Il entra à l'armée le 11 mars 1814 comme sous-lieutenant, et fut confirmé dans son grade le 6 avril 1815.
Voici la copie de ses états de service établis par le Ministère de la Guerre :
- Aux Pays-Bas :
- 6 avril 1815 : Sous-lieutenant au 41ème Bataillon de Milice nationale.
- 16 août 1822 : Lieutenant à la 15ème division d'infanterie.
- 21 juillet 1828 : Désigné pour la 3ème division d'infanterie.
- 1er octobre 1830 : Passé au service de la Belgique.
- En Belgique :
- 1er octobre 1830 : Capitaine-adjudant-major au 3ème Régiment de Ligne par Arrêté du Gouvernement provisoire.
- 30 novembre 1830 : Major honoraire, avec continuation des fonctions d'Adjudant-Major.
- 21 avril 1831: Mis en disponibilité par Arrêté du Régent.
- 17 mai 1831 : Placé à la suite du 9ème Régiment de Ligne et détaché à l'Etat-Major de la 4ème Division d'Infanterie.
- 24 juin 1831: Aide de camp du Général GOETHALS.
- 24 septembre 1831 : Major avec continuation des fonctions d'aide de camp, par Arrêté Royal.
- 27 juin 1832 : Chef d'Etat-Major à la 3ème Division par A.R.
- 30 juin 1833 : Major d'Etat-Major, par A.R.
- 26 mai 1837 : Lieutenant-colonel d'Infanterie, par A.R.
- 17 juin 1837 : Désigné pour le 6ème Régiment de Ligne, par disposition ministérielle.
- 16 décembre 1841 : Colonel par A.R.
- 15 mai 1846 : Général-major, par A.R.
- 16 mai 1846 : Désigné pour commander la 2ème Brigade de la 4ème Division d'Infanterie, par disposition ministérielle.
- 15 août 1847 : Désigné pour commander provisoirement la 4ème Division d'infanterie, par disposition ministérielle.
- 23 août 1847 : Désigné pour commander la 1ère Brigade de la 4ème Division d'infanterie, temporairement la 4ème Division d'Infanterie, par disposition ministérielle.
- 3 avril 1848 : Désigné pour commander temporairement la 4ème Division territoriale et d'Infanterie, par disposition ministérielle.
- 2 mai 1849 : Déchargé du commandement de la 4ème Division, par disposition ministérielle.
- 21 août 1850 : Désigné pour commander temporairement la 4ème Division territoriale et la 4ème Division d'Infanterie, par disposition ministérielle.
- 27 janvier 1851 : Désigné pour reprendre le commandement de la 1ère Brigade de la 4ème Division Infanterie, par disposition ministérielle.
- 8 mars 1854: Lieutenant-général, par A.R.
- 17 mars 1854 : Désigné pour commander la 1ère Division territoriale et la 1ère Division d'Infanterie, par disposition ministérielle.
- 30 mars 1855 : Ministre de la guerre, par A.R.
- 9 septembre 1857 : Démissionné, sur sa demande, des fonctions de Ministre, par A.R.
- 18 mars 1859 : Désigné pour commander la 2ème Division territoriale, par disposition ministérielle.
- 15 avril 1859 : Placé, sur sa demande, à la section réserve, par A.R.
- 19 août 1863 : Admis à faire valoir ses droits à la pension de retraite, par A.R.
- 21 septembre 1863 : pensionné, par A.R.
- Campagnes contre la Hollande :
- 1830, 1831, 1832, 1833, 1839.
Au début de sa carrière, Léonard GREINDL, jeune Sous-lieutenant au 41ème Bataillon de Milice national participe, le 18 juin 1815 à la bataille de Waterloo dans les rangs hollando-belges commandés par le Prince d'Orange.
En 1830, il passe au service de la Belgique et c'est à lui que se rend la garnison de la place forte de Charleroi le 5 octobre; il était alors Capitaine-adjudant-major au 3ème régiment de Ligne, délégué à Charleroi par le Lieutenant-colonel BUZEN, commandant de la province du Hainaut pour
le Gouvernement provisoire; il obtint que la ville fut livrée avec tout le matériel de guerre : les soldats hollandais déposèrent leurs armes dans l'arsenal et les Belges qui ne voulaient plus rester au service de la Hollande purent se retirer dans leurs foyers.
Léonard GREINDL fut en garnison dans diverses villes : à Mons vers 1835-1837, puis à Bruges, Arlon ...
C'est à lui que l'on doit la création du camp de Beverloo.
En 1855, il fut nommé Ministre de la Guerre dans le Cabinet de DECKER et le resta jusqu'à la chute de ce ministère en 1857. C'est en cette qualité qu'il présenta un projet pour la création d'un camp retranché autour d'Anvers, prévoyant la construction d'une ceinture de forts couvrant les faubourgs de Berchem et de Borgherout.
Les députés d'Anvers protestèrent, on négocia, et le gouvernement de DECKER fut renversé avant que les négociations concernant les forts n'aient abouti. Le projet GREINDL fut repris en 1858 par son successeur.
C'est en 1856 que le roi Léopold I lui accorde la noblesse et le titre de baron, transmissible par primogéniture masculine.
Extrait de la revue 'Le Parchemin', numéro spécial XXIV de décembre 1976, p. 41 :
'Soldat avant tout exclusivement dévoué à sa patrie et à la dynastie nationale, le Général GREINDL ne ressentait aucun attrait pour le rôle d'homme politique dominant. Il préférait l'exercice de son commandement, mais il céda devant d'augustes instances. Dans la position qu'on lui offrait au département de la Guerre, il y avait des services à rendre, du bien à accomplir et ces puissantes considérations l'emportèrent sur ses répugnances personnelles.
Sous son administration qui laissa des traces profondes dans l'armée, diverses mesures importantes, dues à son initiative, furent malgré une vive opposition, adoptées par les Chambres que sut convaincre sa parole loyale et consciencieuse'.
Après la chute du ministère le 9 septembre 1857, aucune place de divisionnaire n'était disponible et Léonard GREINDL n'eut pas de commandement.
Quand le Baron CHAZAL quitta la 4ème Division pour devenir à son tour ministre de la Guerre, Léonard demanda à le remplacer à la tête de cette unité, allant jusqu'à promettre de rendre cette division au Baron CHAZAL s'il venait à quitter le ministère. Le ministre se refusa à proposer cette désignation au Roi et lui donna la 2ème Division territoriale, alors que quatre ans auparavant, il commandait déjà une division d'Infanterie.
Il trouva qu'accepter cette place serait manquer de dignité, en appela au Roi sans succès et demanda à passer à la section de réserve, ce qui lui fut accordé le 15 avril 1859. Passer à la section de réserve pour un général veut dire qu'on n'exerce plus de commandement; cela équivaut donc à la démission. Cependant, en juin 1859, Léonard écrivit au Roi que dans les circonstances graves où se trouvait le pays, il accepterait n'importe quelle fonction où il put être utile.
Après sa retraite, Léonard GREINDL vécut à Bruxelles où il s'était fait construire une maison 10, rue Montoyer; il s'aperçut bientôt qu'il était perdu dans ce grand hôtel et alla vivre Porte de Namur, 7 avenue Marnix, où il mourut le 24 février 1875.
Léonard GREINDL possédait au plus haut degré les aptitudes et le tempérament d'un chef d'armée.
A première vue sa rigidité et son inflexibilité sous le rapport de la discipline semblaient écarter de lui la sympathie, mais l'austérité de son action était constamment dictée par une grande impartialité et un profond esprit de justice; en outre, la discipline était très relâchée dans l'armée à cette époque et il fallait la rétablir; on ne peut donc lui reprocher cette main de fer.
A cette sévérité qu'il pratiquait envers lui-même autant qu'envers les autres, il joignait le courage. Lors d'un combat, il commandait un détachement retranché dans une maison; par suite d'une erreur, cette maison fut attaquée par une troupe belge. Pour faire cesser la méprise, Léonard n'hésita pas à sauter de la fenêtre du premier étage dans les rangs des assaillants.
Il n'avait pas la fausse modestie de se savoir intelligent et de s'en cacher. Une de ses contemporaines, la Baronne de WILLMAR, citant Léonard GREINDL dans ses 'Souvenirs', le décrit comme 'un homme d'une urbanité sans égale et de grande distinction'.
Bien qu'apparaissant austère et rigide sur les lithographies qui le représentent comme ministre de la Guerre, c'était un homme d'une grande bonté, un père affectueux et plein de sollicitude.
Ses lettres à ses enfants, écrites dans un style direct et vivant, non dépourvu d'originalité, montrent la grande tendresse et l'intérêt qu'il leur portait. Son fils aîné, Jules, excellent sculpteur amateur, fit de lui un buste en marbre blanc, plus grand que nature qui est actuellement en la possession du chef de famille. Il en fit également un autre, plus petit et en bronze, qui a été donné par les descendants de la fille de Léonard, Marie WOESTE, au Musée de l'Armée.
Il épousa le 11 août 1834 Eléonore FOULLE, fille de Louis-Joseph et d'Anne-Françoise PONTHIEURE de BERLAERE, née à Molenbeek le 17 septembre 1799 et décédée à Ixelles le 27 avril 1884.
Ils eurent quatre enfants.
- Décorations :
- Commandeur de l'Ordre de Léopold
- Grand-Croix de l'Ordre de l'Aigle Blanc de Russie
- Grand-Croix de l'Ordre du Lion de Zahringen de Bade,
- Grand-Croix de l'Ordre du Midjidié de Turquie de 1ère classe
- Chevalier de 1ère classe de l'Ordre de l'Aigle Rouge de Prusse
- Commandeur de l'Ordre de Saint-Benoît d'Avis de Portugal
- Chevalier de la Branche Ernestine de Saxe
Archives et photos relatives à Léonard :
Lien Internet :
http://https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onard_Greindl
http://www.histoire-des-belges.be/listes/les-gouvernements-de-la-belgique-unitaire/le-gouvernement-de-decker
4. Auguste Greindl
Jean-Jacques Auguste GREINDL, est né à Bruxelles le 19 novembre 1799 (12 Brumaire an VIII) et y est mort, célibataire, le 4 janvier 1887. Il habitait 'la plaine Ste Gudule', N° 18, près du Treurenberg, maison qui fut vendue après sa mort.
Jean-Jacques-Auguste aimait l'art et fit un long voyage en Italie pour visiter spécialement les antiquités.
Il laissa sa fortune aux enfants de sa soeur Clarisse JACQUET de PERRIGNY.
Archives et photos relatives à Auguste :
5. Jean-Baptiste Greindl
Jean-Baptiste Charles Hector GREINDL, est né le 26 février 1802 à Bruxelles; il mourut célibataire, le 19 juin 1826 à l'âge de 24 ans et son service funèbre fut célébré à St-Jacques-sur-Coudenberg le 23 juin 1826.
A sa mort, il était greffier au Tribunal de Première instance de Bruxelles.
6. Marie Greindl
Marie-Charlotte Clarisse GREINDL, née le 26 mai 1805, décédée à Bruxelles en 1883.
Elle épousa le 8 avril 1833 Joseph-Fortuné-Marie GUIETTE, né en 1806, professeur ordinaire à l'Université Libre de Bruxelles et médecin en chef de l'Hôpital St-Pierre, (avec ses collègues il soignait les combattants blessés pendant les combats de l'indépendance à Bruxelles) et décédé à St-Josse-ten-Noode le 31 juillet 1837.
En secondes noces, Clarisse épousa le 20 janvier 1840, Jean-Marie JACQUET de PERRIGNY,
natif de l'Ain en France le 24 juin 1801.
Elle eut trois enfants de ce second mariage, deux fils (dont un Charles : Lieutenant-colonel, sous-directeur au Ministère de la guerre, 8, rue du Marquis, Bruxelles) et une fille Marie qui mourut à l'âge de 18 ans.
Archives et photos relatives à Marie :
3ème génération :
Les deux enfants de Henri GREINDL et d'Albertine FOURNEAUX :
7. Juliette Greindl
Juliette Greindl est née le 7 juillet 1813 à Bruxelles.
8. Adélaïde-Charlotte Greindl
Adélaïde-Charlotte Greindl est née à Bruxelles, le 21 décembre 1819 et décédée à Ixelles le 5 mai 1865 à l'âge de 45 ans. Elle épousa Paul LE BOULENGE, Major d'Infanterie et en secondes noces, Charles ADNET, veuf de Barbe LORIO.
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