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~ Greindl ~
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Les 10 générations des Greindl en Belgique
1e 2e 3e 4ème Génération 5e 6e 7e 8e 9e 10e
Les enfants de Léonard Greindl et de Eléonore FOULLE
1. Jules Greindl †
Jules Xavier Charles Joseph Léonard Baron puis comte GREINDL, né à Mons le 7 septembre 1835, décédé à Forest le 30 juillet 1917.
Il resta toute sa vie très attaché à sa ville natale quoiqu'il n'y allât jamais.
Avec ses frères, il aimait à parler le dialecte montois. Il fit ses études primaires et secondaires à Mons, Bruges et Arlon. Après l'achèvement de ses humanités, il se présenta à l'université et le 11 août 1857, il obtenait son diplôme de Docteur en Droit.
Il réussit ensuite l'examen diplomatique avec grande distinction.
Il était doué d'une mémoire excellente et il étudiait à fond ce qu'il avait à étudier; ce sont ces facultés de mémoire et de travail en profondeur qui lui permettaient de parler quantité de langues vivantes comme l'anglais, l'allemand, le flamand, l'italien, l'espagnol, le russe, le turc, l'arabe ... et d'avoir retenu beaucoup de langues anciennes : latin, grec, hébreu, assyrien, phénicien ...; il savait si bien l'arabe que c'est en cette langue qu'il écrivait les notes confidentielles qu'il voulait conserver.
Très doué pour le dessin et la sculpture, il aurait voulu s'y consacrer entièrement; son père s'y refusa, non sans quelque raison sans doute, et il entra dans la carrière diplomatique.
Cependant, chaque fois qu'il en avait le loisir, il se livrait à son art d'agrément. Il exécuta de nombreuses oeuvres, prenant pour modèles ses enfants, sa femme, son père, son beau-père, des amis... et l'une ou l'autre oeuvre d'imagination.
Une de ses sculptures figura à l'exposition générale des Beaux-Arts à Bruxelles en 1878.
Il acheva le monument qui se trouve à la place Rouppe, pour rendre service au sculpteur pauvre à qui cette oeuvre avait été demandée et que la maladie avait empêché de finir dans les délais voulus.
Il sculpta jusqu'en 1888, date de sa nomination à Berlin, poste où il n'eut plus de temps à consacrer à l'art, bien « qu'au fond de l'âme, je sois sculpteur avant tout », écrit-il en 1880.
- Voici la chronologie de ses nominations de poste en poste :
- 26 décembre 1857: nommé Attaché de Légation.
- 27 mai 1855 : Attaché au Ministère des Affaires Etrangères.
- 6 décembre 1855 : Réussi avec grande distinction l'examen de Secrétaire.
- 10 décembre 1855 : Nommé Secrétaire de deuxième classe et Attaché à la Direction du Commerce et des Consulats.
- 30 décembre 1856 : Envoyé à Athènes pour porter la ratification du Traité.
- 26 décembre 1857 : Secrétaire de deuxième classe à Rome.
- 10 décembre 1858 : Secrétaire de première classe.
- 2 décembre 1859 : Secrétaire à Constantinople.
- 8 octobre 1860 : Nommé Secrétaire à Paris (on ne trouve pas trace dans sa correspondance de ce séjour à Paris d'après les lettres que lui écrivait son père entre 1861 et 1864, il était à Constantinople jusqu'en 1862).
- 1er janvier 1862 : Secrétaire à Saint-Pétersbourg.
- 30 septembre 1864 : Chargé d'affaires en Suisse.
- 1er mai 1866 : Conseiller de Légation.
- 1er septembre 1867 : Ministre Résident à Constantinople et Athènes
- 31 mai 1869 : Ministre Résident près des Cours de Bavière, Wurtemberg, Bade et Hesse grand-ducale.
- 6 juin 1872 : Rappelé.
- 18 octobre 1872 : Ministre Plénipotentiaire à Madrid aux appointements de 30.000 F.
- 8 décembre 1873: Confirmé dans ses fonctions techniques à Paris.
- 6 décembre 1876: En disponibilité sans traitement.
- 22 octobre 1878 : Démission de ses fonctions à l'Association Internationale Africaine.
- 10 mars 1879 : Ministre au Mexique.
- 2 janvier 1881: Ministre à Lisbonne.
- 25 avril 1888 : Ministre à Berlin.
- 6 mai 1907 : Ministre d'Etat.
- 21 mai 1912 : Déchargé de ses fonctions de Ministre à Berlin et admis à faire valoir ses droits à la pension de retraite.
Le prince fut « impressionné par les qualités de sérieux, de travail et de dévouement qui distinguaient son compagnon. Rentré à Bruxelles, il lui demandera des notes, des études, le chargera de commissions diverses ». Cependant, la vie de diplomate est difficile, les secrétaires de légation ne sont pas payés, ce qui impose aux parents de Jules des sacrifices que celui-ci, en « fils affectueux et reconnaissant souhaite abréger dans toute la mesure du possible ».
En 1867, il est nommé, à 32 ans, Ministre Résident à Constantinople; envoyé là à l'initiative du Roi, le ministère ayant préparé un arrêté pour Rio.
Jules GREINDL est ravi : « Les souverains ont rarement la gracieuseté de se souvenir aussi longtemps » écrit-il. Il est accrédité également à Athènes où il doit se rendre pour quelques temps et où il rencontre ... un complice qui a la tête remplie des mêmes fariboles que moi : langues orientales, métaphysique, sculpture, etc... En outre, il lit les écritures cunéiformes et m'y a fait prendre goût.
C'est le ministre de France à Athènes, le Comte de GOBINEAU'.
Il reste en Orient jusqu'en 1869 et quitte Constantinople pour Munich, où le ministère désire envoyer un représentant capable, à la veille de la guerre franco-allemande.
L'unification de l'Allemagne amène la suppression de ce poste en 1871 et le 8 décembre Jules GREINDL rentre à Bruxelles où il se voit confier aux Affaires Etrangères, la direction du Commerce et des Consulats.
Il aura là à mener à bien une affaire importante : le renouvellement du traité de commerce avec la France.
Juin 1874 le trouve ministre à Madrid.
Le Roi, qui désire pour son pays une colonie, le charge d'étudier la possibilité d'acquérir les Philippines, entreprise délicate, difficile. Jules s'y applique avec zèle et dévouement bien qu'il ne croie pas la chose réalisable; en effet, le projet échoue (voir 'A la recherche d'un Etat indépendant : Léopold II et les Philippines (1869-1875)' par Léopold GREINDL, Licencié en Histoire moderne, 1962).
Rappelé en Belgique en 1876, Jules GREINDL se voit offrir par le Roi le poste de Secrétaire général de l'Association Internationale Africaine; il l'accepte.
C'est une période de travail intense. Il doit organiser entre autres, l'expédition de CAMBIER vers le lac Tanganyika.
En janvier 1878, le Général SANFORD et lui-même sont envoyés par le Roi à la rencontre de STANLEY qui débarque à Marseille revenant du continent africain qu'il vient de traverser d'Est en Ouest; ils lui proposent de se mettre au service du Roi. Jules GREINDL reste la cheville ouvrière de l'A.I.A. jusqu'en décembre 1878 et démissionne... laissant son secrétariat général à STRAUCH. « Tels sont les faits ».
Petite anecdote : Un soir au palais, Léopold II, Jules Greindl et Stanley étaient en réunion de travail. Stanley dit au roi :
- Sire, ce soir, vous pouvez boire à ma santé, c'est mon anniversaire !
- C'est aussi celui de mon fils!, répondit Jules
- Ah, quel âge a-t-il ?
- 1 heure !
Paul venait de naître.
Avec une discrétion qui s'imposait, mais qui ne l'en honore pas moins, Jules GREINDL n'a laissé aucun texte, aucune confidence qui eût permis de les illustrer de façon plus précise.
C'est tout ce que nous savons du divorce survenu entre Léopold II et lui; le Roi ne l'en estimera pas moins, mais lui gardera, certains indices le prouvent, un petit coin de rancune.
Le voilà envoyé, le 10 mars 1879, à Mexico, poste lointain et sans grand intérêt où sa famille ne peut le suivre.
Il consacre ses loisirs forcés à la sculpture, à la philologie et écrit à sa femme des lettres très vivantes, décrivant les voyages plein de péripéties et même dangereux qu'il doit accomplir dans l'intérieur du pays, parlant des personnes qu'il rencontre, mais, malgré tout, désabusées : 'Je continue mon existence d'Indien Kikapoo.
Les Kikapoos sont des Indiens sauvages auxquels le gouvernement paie une toute petite pension pour qu'ils vivent à Mexico afin d'avoir la certitude qu'ils ne feront pas de mal ailleurs'.
Grâce à Jules DEVAUX et LAMBERMONT qui ne l'oublient pas, il est rappelé en Europe en 1880 et nommé en décembre à Lisbonne où il restera huit ans. Ce poste, grâce au Congo, dont le Portugal appuyé par la Grande-Bretagne, revendiquait l'embouchure, était devenu pour la Belgique un poste capital, et voilà Jules GREINDL de nouveau intimement mêlé à la politique africaine du Roi.
Mais ces questions lui laissent malgré tout des loisirs et à Lisbonne, il dessine et sculpte beaucoup; il y exécute, entre autres, une charmante statue de son fils Paul en Petit Poucet.
Son séjour à Lisbonne marque la fin de son activité de sculpteur, car en 1888, et grâce encore à LAMBERMONT, il obtient un poste digne de lui; on le nomme, le 25 avril 1888, Ministre plénipotentiaire auprès de l'Empereur et des Cours secondaires d'Allemagne.
Ce poste très important est à la mesure du 'représentant le plus efficace' de la diplomatie belge de l'époque.
La sûreté de son jugement, sa clairvoyance, son grand bon sens, sa perspicacité, le tact et la netteté avec lesquels il exprimait ses vues en faisait le conseiller très écouté, non seulement de ses collaborateurs, mais aussi de Bruxelles pour des affaires délicates sans rapport avec ses attributions.
Les différents diplomates étrangers accrédités à Berlin venaient aussi fréquemment le consulter.
'Le Baron GREINDL est aussi sûr qu'il est sage', disait le Prince Ferdinand d'Arenberg qui venait le voir souvent.
Jules GREINDL avait une manière bien à lui de rédiger ses dépêches, lesquelles étaient un 'modèle insurpassable et même inimitable du style diplomatique' dans une 'forme élégante, brève, claire, et nuancée'.
Il s'asseyait dans un fauteuil, fumant un cigare, apparemment perdu dans un rêve. Après un certain temps, il se levait et allait écrire, d'un seul jet, sans aucune rature le rapport complètement composé dans sa tête. La dépêche originale écrite de sa main était expédiée au Ministère, les secrétaires de la légation n'en faisaient la copie que pour les archives.
Le 23 décembre 1911, il envoie à Bruxelles une importante dépêche dans laquelle il analyse 'le danger allemand' qu'il voyait grandir chaque jour, mais dans laquelle il parle aussi d'un danger possible d'une invasion par le Sud. C'est en donnant lecture de cette dépêche aux députés lors de la séance secrète de la Chambre en 1912, que le ministre de BROQUEVILLE a pu obtenir la majorité des voix lors du vote sur la loi instituant le service militaire personnel.
En toutes occasions, Jules GREINDL pressait le gouvernement belge de réarmer; il prévoyait même que si une invasion se faisait venant d'Allemagne, elle serait annoncée par un ultimatum qui ne la précéderait que de peu, ou même pas du tout. En 1914, il eut l'amertume non seulement de voir ses prévisions se réaliser, mais aussi de voir l'occupant publier des extraits tronqués de sa dépêche du 23 décembre 1911 et placarder sur les murs de Bruxelles les paragraphes concernant seulement son analyse du danger de violation du territoire belge par les puissances de l'Entente Cordiale.
Les 25 années de son séjour comme ministre à Berlin ont été bénéfiques: 'avec lui et en partie grâce à lui, les relations germano-belges allaient croître et embellir dans tous les domaines ...', jusqu'à la rupture en 1914.
En 1910, le Roi Albert en voyage officiel à Berlin, apporte lui-même à Jules GREINDL le Grand Cordon de l'Ordre de Léopold.
Lorsqu'il eut atteint la limite d'âge, Jules GREINDL voulut prendre sa retraite, mais le Ministre le pria de rester encore, n'ayant personne pour le remplacer. Il renouvela plusieurs fois sa demande de retraite, sa vue baissant beaucoup, mais ce n'est qu'en mai 1912 qu'il fut autorisé à retirer ses lettres de créances; il quitta Berlin en juin. Le Roi lui offrit alors le titre de Comte; Jules GREINDL refusa d'abord, disant que baron pendant des années, il ne désirait pas changer de titre pour le peu de temps qu'il lui restait à vivre.
Le Roi insista, ne voulant pas le laisser partir sans lui offrir une distinction et qu'étant déjà Grand Cordon de l'Ordre de Léopold et Ministre d'Etat, la seule chose qu'il pouvait lui donner était un titre.
Puisque tel était le désir du Roi, Jules GREINDL accepta le titre de Comte avec droit de succession par ordre de primogéniture masculine et exemption des droits de chancellerie.
Extrêmement modeste, Jules GREINDL n'attachait d'ailleurs aucune importance aux titres et décorations.
De toute son allure se dégageait une impression de dignité et de bonté; d'une honnêteté absolue il 'ne disait jamais autre chose que la vérité'.
Sa charité était grande et son caractère noble et généreux : 'Si l'on a avancé les autres plus vite que moi ce n'est peut-être que justice. Il faut laisser juger ces questions-là par autrui, car si l'on s'en rapportait aux intéressés, chacun d'entre eux se mettrait certainement à la première place', écrit-il à sa femme de Mexico.
Foncièrement religieux, il observait les lois divines et de l'Église avec la plus parfaite conscience.
Il mourut le 30 juillet 1917 dans sa maison de Forest, construite pour lui par sa cousine Elisa BENARD et où il s'était établi à son retour de Berlin.
Jules GREINDL épousa le 5 mai 1863 Aurore-Emilie-Aline, dite Aline CORREA HENRIQUEZ de SEISAL, née à Copenhague le 14 avril 1840, décédée à Forest le 1er avril 1922, fille de José Mauricio CORREA HENRIQUEZ, Comte de SEISAL, Ministre du Portugal à Bruxelles et d'Alexandra STJERNVALL.
Ils fêtèrent leurs noces d'or à Forest en 1913, entourés de leurs enfant et petits-enfants et de la sympathie de leurs nombreux amis.
Le Roi Albert vint à cette occasion leur rendre visite.
Aline de SEISAL était d'une grande bonté et d'une charité active, traits dominants de son caractère.
Très jeune de coeur, elle resta gaie et enthousiaste jusqu'à la fin de sa vie, acceptant les épreuves et les souffrances avec une grande soumission à la volonté de Dieu.
Jules et Aline habitaient la grande maison de Forest, 125 rue du Château, rue qui devint ensuite rue Minerve avec le n°31 !
Jules et Aline GREINDL eurent huit enfants.
- Décorations du Comte GREINDL :
- Grand Cordon de l'Ordre de Léopold avec liseré d'or.
- Grand Croix de l'Ordre du Mérite.
- Grand Croix de l'Ordre de la Couronne de Prusse.
- Grand Croix de l'Ordre de l'Aigle Rouge.
- Grand Croix de l'Ordre de Saint Michel de Bavière.
- Grand Croix de l'Ordre du Mérite d'Oldenbourg.
- Grand Croix de l'Ordre de Philippe le Magnanime de Hesse-Darmstadt.
- Grand Croix de l'Ordre du Faucon Blanc de Saxe-Weimar.
- Grand Croix de l'Ordre de Berthold I de Zaehringen de Bade
- Grand Croix de l'Ordre de Henri le Lion.
- 1ère Classe de l'Ordre de la Couronne de fer d'Autriche.
- Grand Croix de l'Ordre de la Couronne de Roumanie.
- Grand Cordon de l'Ordre du Medjidié.
- Grand Cordon de l'Ordre de Charles III d'Espagne.
- Grand Cordon de l'Ordre de l'Etoile Polaire de Suède.
- Grand Cordon de l'Ordre du Christ de Portugal.
- Grand Cordon de l'Ordre de Notre Dame de la Conception de Villa Vicosa.
- Grand Cordon de l'Ordre de Frédéric de Wurtemberg.
- Grand Cordon de l'Ordre d'Albert le Valeureux de Saxe.
- Grand Cordon de l'Ordre de la Branche Ernestine de Saxe.
- Grand Cordon de l'Ordre d'Albert l'Ours d'Anhalt.
- Grand Cordon de l'Ordre du Lion de Zaehringen.
- Grand Cordon de l'Ordre de la Couronne de Wurtemberg.
- Croix d'Honneur de 1ère Classe de l'Ordre des Hohenzollern.
- Grand Officier de l'Ordre de la Légion d'Honneur de France.
- Grand Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Bavière.
- 2e Classe de l'Ordre de Sainte Anne de Russie.
- Officier de l'Ordre du Saint Sauveur.
- Chevalier de l'Ordre de Saint Grégoire le Grand.
Archives et photos relatives à Jules :
Archives et photos relatives à son épouse :
Portrait
Lien Internet :
2. Gustave Greindl †
Gustave Marie Séraphin Léonard Alfred baron GREINDL, est né à Mons le 16 juillet 1837; il mourut à Bruxelles le 4 août 1905.
Il choisit la carrière des armes et entra à l'Ecole Militaire en 1853.
Il fut nommé Sous-lieutenant aux Guides le 7 novembre 1855, Lieutenant de Cavalerie le 16 décembre 1859, Capitaine le 25 septembre 1867, Commandant le 30 septembre 1872 et il démissionna en 1873.
Il avait l'esprit inventif et créa une pompe qui porte son nom et fut très utile dans les charbonnages, car elle laisse passer toutes sortes de matières.
Le principe de la pompe GREINDL était d'ailleurs encore utilisé dans les années 1940...
Peut-être l'est-il toujours ? Gustave mit au point cette invention lorsqu'il était à l'armée; le ministère de la Guerre le mit en demeure de ne plus s'occuper de sa pompe et il démissionna.
Cette pompe remporta quelques jolis succès comme nous pouvons nous en apercevoir dans ces extraits de lettres de sa mère à son frère Jules : 'Gustave avait parlé il y a six mois d'aller à Philadelphie... il y a une pompe de Gustave à Philadelphie mais aussi un ingénieur belge qui la soigne; le ministre de la Marine de France a fait acheter une pompe et ordonné qu'on fasse des expériences à Brest; on doit faire jaillir l'eau jusqu'à 50 mètres; on doit aussi prochainement faire des expériences à Paris. Gustave compte y assister...' 26 juin 1876.
Toujours en juin 1876: 'Gustave a eu un nouveau succès pour sa pompe, on lui a décerné à l'exposition de Bruxelles une médaille en vermeil'. Et en août de la même année : 'Sa pompe a été à l'exposition de Turin, il a obtenu le diplôme d'honneur'.
En 1884, avec Théodore-Adrien d'OULTREMONT et Charles DELBECQUE, Gustave GREINDL fonda une division du parti conservateur sous le nom de Parti Indépendant et dont on lui donna la présidence.
Le dit parti n'existait qu'à Bruxelles et profita momentanément aux élections de 1884 de l'excès de la guerre scolaire suscitée par l'intransigeance des libéraux.
Le Parti Indépendant ne devait être que très éphémère.
Gustave GREINDL avait épousé le 30 septembre 1862 Emma SACQUELEU dont il n'eut pas d'enfants.
Ils habitaient 24, rue du Luxembourg à Bruxelles un joli hôtel avec porte cochère.
Gustave était de caractère gai et affable, avait son franc parler et se moquait éperdument du qu'en dira-t-on.
Lui et sa femme, décédée le 24 avril 1904, sont enterrés à Tournai, pays d'origine de cette dernière.
Il était Chevalier de l'Ordre Royal du Christ par brevet de SM le Roi du Portugal.
- Décorations du baron Gustave GREINDL :
- Chevalier de l'Ordre Royal du Christ par brevet de SM le Roi du Portugal.
Archives et photos relatives à Gustave :
Archives et photos relatives à son épouse :
3. Charles Greindl †
Arthur Charles Marie Joseph Léonard baron GREINDL, 3e fils de Léonard et Eléonore FOULLE est né à Bruges le 17 juillet 1839.
II entra à l'École Militaire en 1855 et en sortit Sous-Lieutenant de Cavalerie le 8 novembre 1857; il entra alors au Régiment des Guides.
II est nommé Lieutenant le 7 juillet 1862, Capitaine le 25 juin 1870 et est attaché au cabinet du Ministre de la guerre en juillet 1870.
Retourné aux Guides en 1871, il est nommé Capitaine-Commandant en 1874, Adjudant-Major en 1877, Major en 1882, Lieutenant-Colonel en 1885.
Il est alors désigné pour le 1er Régiment de Lanciers en 1887; il commande le Régiment en 1888 et est promu Colonel le 26 juin 1890.
Nommé Général-Major en 1894, il est désigné pour commander la 2è Brigade de Cavalerie.
Passe à l'Etat-Major général en 1895; désigné pour commander la 1ère Brigade de Cavalerie en 1898.
Lieutenant-Général en 1899, désigné pour commander la 2e Division de Cavalerie le 7 janvier 1900.
Lorsque la 1ère Division de Cavalerie perdit son chef, Charles demanda à le remplacer.
Sa demande ne fut pas agréée, et il démissionna en 1903.
Il prit alors le commandement supérieur de la Garde Civique des deux Flandres, institution qu'il s'attela à redresser en lui enseignant ses fonctions spécifiques de gardienne de l'ordre dans la cité qu'elle avait négligées en voulant imiter l'armée; il se dévoua beaucoup à cette tâche.
Charles avait hérité de son père, outre le don de domination de soi, l'amour de la discipline, mais il avait une main de fer dans un gant de velours.
Connaissant cette double qualité, ses supérieurs lui confièrent, lorsqu'il était Lieutenant-Colonel en 1887, le commandement du 1er Régiment de Lanciers caserné à Namur, unité dont la discipline laissait gravement à désirer.
En peu de temps, Charles GREINDL remit ce Régiment sur un bon pied et en fit le meilleur Régiment de Cavalerie de l'armée.
Ses officiers l'adoraient autant que les hommes de troupe et il obtenait d'eux tout ce qu'il voulait.
Il trouvait qu'un chef de corps ne doit pas être entravé dans ses fonctions de commandement par des détails administratifs.
Un jour, il reçut de l'Intendance une demande d'explication parce que son Régiment avait utilisé 25 balais d'écurie de plus que le 2e Lanciers; au bas de la pièce il répondit ceci : 'ce n'est ni moi ni mon adjudant-major qui les avons mangés' ! Dorénavant, l'Intendance n'osa plus l'ennuyer avec de pareilles futilités.
Charles épousa le 30 mars 1880 une jeune anglaise, Florence-Aurélia CREED, née le 7 février 1862 à Bauchnals St Stephens, Herdfordshire, et décédée à Gand le 22 septembre 1907. Elle était la fille du Colonel Henry CREED et de Aurelia-Cecilia Comtesse de BOURBEL de MONTPINÇON.
Ils eurent quatre enfants.
Pendant la guerre de 1914-18, Charles et ses filles se réfugièrent en Angleterre, et Charles mourut à Richmond le 6 juin 1918 Après la guerre, son corps fut ramené dans le caveau de famille à Evere.
- Décorations de Charles GREINDL :
- Grand Officier de l'Ordre de Léopold
- Grand Officier de l'Ordre de la Couronne
- Croix Militaire Chevalier de 3e classe de l'Ordre de la Couronne Royale de Prusse
Archives et photos relatives à Charles :
Archives et photos relatives à son épouse :
4. Marie Greindl †
Marie-Louise Augustine Eléonore Joséphine Charlotte Baronne GREINDL, était la plus jeunes des enfants de Léonard et Eléonore FOULLE.
Elle naquit à Bruges le 8 septembre 1841, et épousa le 4 janvier 1866 Charles WOESTE, avocat, député, futur chef célèbre du Parti catholique, ministre, ministre d'Etat, Grand Cordon de l'Ordre de Léopold, né à Bruxelles le 26 février 1837.
Ils habitaient rue de Naples et eurent six enfants.
Marie WOESTE mourut à Bruxelles le 11 avril 1910 et son mari lui survécut jusqu'au 5 avril 1922.
>Voir ce lien pour Charles Woeste
Charles Woeste:
Comte Charles Woeste est né à Bruxelles, le 26 février 1837, y décédé le 5 avril 1922.
Ministre d'État.
Ministre de la Justice, 1884.
Membre de la Chambre des Représentants.
Bâtonnier de l'Ordre des Avocats à la Cour de Cassation.
Grand Croix de l'Ordre de Léopold, Croix Civique de 1e Classe, Médaille Commémorative du Règne de Léopold II.
Grand Croix de l'Ordre Pontifical de Saint-Grégoire le Grand, de l'Ordre Pontifical du Saint-Sépulcre, de l'Ordre Pontifical du Pie et de l'Ordre Pontifical du Christ, Croix Pro Ecclesia et Pontifice.
Archives et photos relatives à Marie :
Archives et photos relatives à son mari :
1e 2e 3e 4ème Génération 5e 6e 7e 8e 9e 10e
Dernière mise à jour le 31-01-2022